Jeudi 3 novembre 2016.
À midi, nous démarrons des Pyrénées. Arrivons en fin d´après-midi à l’arrêt camping-car de Bilbao qui domine la ville. Avant de nous endormir, nous assistons au ballet des lumières nocturne de la cité.
Nous avions décidé de partir au matin mais l´attrait du musée Guggenheim est le plus fort. Nous traversons la ville en car. Le chauffeur très sympa nous en indique l´arrêt. Subjuguées nous photographions le musée sous toutes ses coutures. Malgré les nuages, il s´offre à nous dans toute son originalité.
le musée Guggenheim
Après une pause dans le café du parc, nous remontons dans notre arrêt camping-car. La nuit arrive tôt et la pluie nous contraint dans notre maison roulante.
Samedi 5 novembre. Candas : camping de luxe : éviers en marbre et petite serre avec plantes vertes dans les sanitaires. Notre van et une petite caravane occupent l’immense camping 3 étoiles du bord de mer. Prix hors saison battant toutes concurrences ! Pluie et soleil favorisent les arcs-en-ciel.
Dimanche 6 novembre. Fisterra : arrêt camping-car dans la ville. Peu d’animation, comme toutes villes un dimanche. Nous montons avec le van jusqu’au phare, dernière étape du chemin de Compostelle que je n´avais pas eu la force de faire en 2012. Je suis heureuse d´être au bout du bout. Point final de mon chemin.
autour du phare d Fisterra
Ensuite, j´essaye de retrouver, pour la montrer à Catherine, la plage où nous avions fait, les deux canadiennes et moi, reliées avec mes amiES de France, la cérémonie de fin de parcours, avec lecture des intentions. Nous nous perdons dans un réseau de vielles venelles. Je suis impatiente et je me trompe, montant trop haut. Et, comme sur le chemin de Compostelle, un petit diable, en l´occurrence une plus très jeune diablesse, sort d´une maison et nous invite à la suivre. Elle marche vite. Je suis mal à l´aise car j’ai l´impression de prendre de son temps. Mais non, c´est son itinéraire. À un carrefour, elle nous montre la plage. Nous sommes presque arrivées lorsque la pluie commence à tomber puis de petits grêlons qui nous transpercent : une photo vite prise, nous n´irons pas jusqu´au rivage. Au pas de course nous revenons au centre du village et allons boire une boisson chaude dans un bar.