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Le blog de reve-de-lune1982

Ourdis-Cotdoussan/Lourdes


Ourdis-Cotdoussans-13.08.12-9h01-copie-1.jpg 

13 Août 2012 Finalement, je démarre à 9 heures ! Je m'octroie un jour de repos ! En effet, pour ne pas me retrouver dans la galère, j'ai décidé de laisser tomber le grand détours par la montagne et de prendre, à partir de Juncalas, la D26. Par cet itinéraire Lourdes est à peine à dix kms

Ourdis.Lourdes 13.8.12 9h45                   Ourdis-Lourdes 13.8.12.9h451  

D'Ourdis, la descente, par des petits chemins creux et des tunnels de verdure est agréable et rapide. A partir de Juncalas je marche sur le bas côté de la D26 et rejoint la voie verte qui aboutit au centre de Lourdes.

Dans la ville, le plus long est de dénicher l'hôtel implanté à l'écart du « business » de la cité. Il m'est difficile de marcher dans les rues encombrées de touristes et de pèlerins. Je suis souvent obligée de m'arrêter devant un mur humain car, les gens venant en sens inverse ne s'écartent pas. Le poids du sac et mes grosses chaussures de montagne m'empêchent de zigzaguer pour les éviter et ils semblent indifférents à mes contraintes et mes désagréments.

Je me trompe plusieurs fois de sens et les commerçants ne sont pas très bienveillants lorsqu'il s'agit de renseigner le badaud. Il est vrai qu'il y a trop de monde et ils ne peuvent pas se permettre d'informer tout un chacun.

Enfin, j'arrive à l'hôtel, dans un quartier calme, et retiré de la folie des commerces « religieux ». Je prends possession de ma chambre ; une sympathique petite chambre donnant sur des jardins.

Après la sieste, je me dirige vers la Basilique. Je dois changer ma crédencial car celle que j'utilisais jusque là datait de 2008 et elle déborde de tampons. Je trouve rapidement un bureau situé dans la cour de la Basilique ; Je ne m'attarde pas. Je connais le sanctuaire. ; il y a vraiment trop de monde ; je me sauve.

Copie-de-Lourdes.JPGCopie-de-Lourdes5.JPG

Je déambule dans Lourdes. Sans le sac c'est plus facile et plus agréable. Les pèlerins doivent être à un office quelconque ou en train de faire la sieste car la ville s'est vidée depuis mon arrivée. J'ai très faim. J'achète un hot-dog à un vendeur ambulant. Il est entouré de magasins « multi-services » vendeurs d'eau de lourdes et autres gadgets abscons, qui serinent une musique soit disant pieuse. Il est devenu indifférent à tout ce cirque. Il n'entend même plus ce répertoire religieux. Il est blasé par tout cette publicité de bas étage.

Lourdes2.JPG

Je continue ma flânerie et m'installe à la terrasse d'une brasserie presque déserte. Je me fais le plaisir de boire une bière bien fraîche. Puis je rentre vite en mâchonnant mon sandwich mou et informe de grand appétit !

Je me repose dans ma chambre et ne redescends que pour prendre le repas de l'hôtel. Les pèlerins présents n'ont pas des mines réjouies ni très cordiales. Je me sens très seule à ma table qui domine toute la salle. Je me sens aussi toujours en décalage après toutes ces journées de solitude dans la nature J'ai l'impression d'être spectatrice d'une représentation d'apparence. Idem pour le petit déjeuner. Je n'ai plus qu'un seul désir : partir et retrouver la nature.

 

Lourdes3.JPG

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